Les Regrets, de Joachim du Bellay Quelques mots sur l'œuvre : Publiée en 1558, Les Regrets est une œuvre poétique de Joachim du Bellay. Le recueil Les Regrets (1558) : À monsieur d'Avanson. Après avoir longtemps erré sur le rivage. À son livre. Avoir vu dévaler une triple montagne. Baif, qui, comme moi, prouves l'adversité. Bien qu'aux arts d'Apollon le vulgaire n'aspire. Brusquet à son retour vous racontera, Sire. Ce brave qui se croit pour un jaque de maille. Celui vraiment était et sage et bien appris. Ce n'est l'ambition, ni le soin d'acquérir. Ce n'est le fleuve tusque au superbe rivage. Ce n'est pas de mon gré, Carle, que mon navire. Cent fois plus qu'à louer on se plaît à médire. Cependant qu'au palais de procès tu devises. Cependant que la Cour mes ouvrages lisait. Cependant que Magny suit son grand Avanson. Cependant que tu dis ta Cassandre divine. Cependant que tu suis le lièvre par la plaine. Ce rusé Calabrais tout vice, quel qu'il soit. C'est ores, mon Vineus, mon cher Vineus, c'est ore. C'était ores, c'était qu'à moi je devais vivre. Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront. Comme le marinier, que le cruel orage. Comme un qui veut curer quelque cloaque immonde. Comte, qui ne fis onc compte de la grandeur. Dedans le ventre obscur, où jadis fut enclos. Depuis que j'ai laissé mon naturel séjour. De voir mignon du roi un courtisan honnête. Douce mère d'amour, gaillarde Cyprienne. Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles. D'où vient cela, Mauny, que tant plus on s'efforce. D'où vient que nous voyons à Rome si souvent. Encore que l'on eût heureusement compris. En mille crespillons les cheveux se friser. Flatter un créditeur, pour son terme allonger. France, mère des arts, des armes et des lois. Fuyons, Dilliers, fuyons cette cruelle terre. Gordes, il m'est avis que je suis éveillé. Gordes, j'ai en horreur un vieillard vicieux. Gordes, que Du Bellay aime plus que ses yeux. Heureux celui qui peut longtemps suivre la guerre. Heureux, de qui la mort de sa gloire est suivie. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. Ici de mille fards la trahison se déguise. Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré. J'aime la liberté, et languis en service. Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme. Je hais du Florentin l'usurière avarice. Je ne commis jamais fraude ni maléfice. Je n'écris point d'amour, n'étant point amoureux. Je ne découvre ici les mystères sacrés. Je ne te conterai de Bologne et Venise. Je me ferai savant en la philosophie. Je n'ai jamais pensé que cette voûte ronde. Je hais plus que la mort un jeune casanier. Je ne veux feuilleter les exemplaires Grecs. Je ne veux point fouiller au sein de la nature. Je vois, Dilliers, je vois seréner la tempête. La nef qui longuement a voyagé, Dillier. Las où est maintenant ce mépris de Fortune. Le Breton est savant et sait fort bien écrire. Le roi (disent ici ces bannis de Florence). Magny, je ne puis voir un prodigue d'honneur. Maintenant je pardonne à la douce fureur. Malheureux l'an, le mois, le jour, l'heure et le point. Maraud, qui n'es maraud que de nom seulement. Marcher d'un grave pas et d'un grave sourcil. Maudit soit mille fois le Borgne de Libye. Mauny, prenons en gré la mauvaise fortune. Montigné (car tu es aux procès usité). Nature est aux bâtards volontiers favorable. Ne lira-t-on jamais que ce dieu rigoureux. Ne pense pas, Bouju, que les nymphes latines. Ne pense, Robertet, que cette Rome-ci. N'étant, comme je suis, encore exercité. N'étant de mes ennuis la fortune assouvie. Ne t'ébahis, Ronsard, la moitié de mon âme. Ne t'émerveille point que chacun il méprise. Nous ne faisons la cour aux filles de Mémoire. Nous ne sommes fâchés que la trêve se fasse. Ô beaux cheveux d'argent mignonnement retors. Ô Déesse qui peut aux princes égaler. Ô combien est heureux qui n'est contraint de feindre. Ô marâtre nature et marâtre es-tu bien. On ne fait de tout bois l'image de Mercure. Ô que tu es heureux, si tu connais ton heure. Ô qu'heureux est celui qui peut passer son âge. Ores, plus que jamais, me plaît d'aimer la Muse. Ô trois et quatre fois malheureuse la terre. Où que je tourne l'œil, soit vers le Capitole. Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps. Pourquoi me grondes-tu, vieux matin affamé. Quand je te dis adieu, pour m'en venir ici. Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde. Quand je vois ces messieurs, desquels l'autorité. Quand je vois ces seigneurs qui l'épée et la lance. Quand mon Caraciol de leur prison desserre. Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine. Que ferai-je, Morel ? Dis-moi, si tu l'entends. Quel est celui qui veut faire croire de soi. Qu'heureux tu es, Baïf, heureux, et plus qu'heureux. Qui choisira pour moi la racine d'Ulysse. Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour. Qui est ami du cœur est ami de la bourse. Qui niera, Gillebert, s'il ne veut résister. Se fâcher tout le jour d'une fâcheuse chasse. Seigneur, ne pensez pas d'ouïr chanter ici. Si après quarante ans de fidèle service. Si celui qui s'apprête à faire un long voyage. Si fruits, raisins et blés, et autres telles choses. Si je monte au Palais, je n'y trouve qu'orgueil. Si la perte des tiens, si les pleurs de ta mère. Si les larmes servaient de remède au malheur. Si l'importunité d'un créditeur me fâche. Si onques de pitié ton âme fut atteinte. Si par peine et sueur et par fidélité. Si Pirithois ne fût aux enfers descendu. Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse. Si tu ne sais, Morel, ce que je fais ici. Sortons, Dilliers, sortons, faisons place à l'envie. Tu dis que Du Bellay tient réputation. Tu ne crains la fureur de ma plume animée. Tu sois la bienvenue, ô bienheureuse trêve. Un peu de mer tenait le grand Dulichien. Un plus savant que moi, Paschal, ira songer. Ursin, quand j'oy nommer de ces vieux noms romains. Veux-tu savoir, Duthier, quelle chose c'est Rome. Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit. Voici le carnaval, menons chacun la sienne. Vu le soin ménager dont travaillé je suis. La liste des auteurs : — Les poètes de langue française classés par ordre alphabétique.